Avant 1914
les vêtements sont encore directement issus du 19e siècle : redingote, queue-de-pie, haut-de-forme, guêtres sont encore de la partie dans la bourgeoisie. La classe ouvrière se contente elle de costumes 3 pièces. La chemise est encore considérée comme un vêtement de dessous et seuls les ouvriers lors de certains travaux pénibles la portent sans rien au-dessus, les cols des chemises sont encore rigides et amovibles.
Les années folles
les années folles succèdent à la première guerre mondiale avec un vent de liberté qui aboutira aux grandes grèves de 1936 et à ses congés payés.
Les hommes veulent plus de liberté dans leur vie, dans leurs mouvements. Apparaissent donc les vêtements de sport dont le plus célèbre traversera les décennies et sera rendu célèbre -entre autres- par un jeune reporter de bande dessinée dont les aventures paraissent pour la première fois en 1929 dans Le petit vingtième : le pantalon de golf décliné en version plus proche du corps en Knickerboker. Les chemises ont maintenant des cols et des poignets cousus. On porte le costume avec ou sans gilet, les vêtements de travail restent eux identiques, veste et pantalon de toile ou de velour, gilet, chemise, ceinture de flanelle pour les travaux de force, sabots ou chaussures en gros cuir et bien sûr casquette sur la tête. Bien souvent les pantalons sont fixés par des bretelles à boutons.
la seconde guerre mondiale crèe pour la mode masculine -comme pour celle des femmes- une rupture. Encore portés par la bourgeoisie avant guerre, les queues-de-pie, frac et autres hauts-de-forme sont rangés dans les placards. La confection permet à tout un chacun d'avoir des costumes et des tenues "décontractées". James Dean et Marlon Brando popularisent le blue jeans et -beaucoup plus osé- le port du tee shirt -en France tricot de peau- et du débardeur -en France le marcel- comme vêtement de dessus...
La mode masculine voit à la fin des années 60 arriver le mouvance hippie avec son lot de couleurs vives, ses pantalons pates d'éléphant, ses chemise au col "pelle à tarte" agrémenté d'un foulard, ses semelles compensées... l'homme élégant se devant de porter en plus la moustache.